Les pathologies

Maladie de Waldenström

La macroglobulinémie de Waldenström est un syndrome lymphoprolifératif B, rare et indolent, rattaché au groupe des lymphomes lymphoplasmocytaire de la classification établie en 2016 par l’Organisation mondiale de la santé.

Les critères diagnostiques de cette maladie comportent une infiltration médullaire (moëlle osseuse) diffuse par des cellules lymphoplasmocytaires (cellules ayant des caractéristiques de lymphocytes B et de plasmocytes) et la présence d’une immunoglobuline de type M (IgM) monoclonale sérique quelle qu’en soit la concentration.
Les plasmocytes sont des lymphocytes B, sécréteurs d'anticorps, uniquement présents dans les tissus.
Même si la plupart des personnes atteintes ne présentent pas de symptômes, certaines présentent des saignements anormaux, des infections bactériennes récurrentes et des fractures osseuses dues à une ostéoporose avancée.

Des analyses de sang et un examen de la moelle osseuse sont nécessaires pour poser le diagnostic.
La macroglobulinémie est incurable, mais sa progression peut être ralentie par une chimiothérapie.
Les plasmocytes se développent à partir des lymphocytes B, un type de globules blancs qui produit, en temps normal, des anticorps (immunoglobulines).
Les anticorps sont des protéines qui aident l’organisme à lutter contre les infections.

Lorsqu’un seul plasmocyte se multiplie de façon excessive, le groupe résultant de cellules génétiquement identiques (appelées un clone) produit une grande quantité d’un type unique d’anticorps.
Comme cet anticorps est fabriqué par un clone unique, il est appelé anticorps monoclonal et est également connu sous le nom de protéine M (IgM)